Douchy-les-Mines                                        

" La voix du nord "    le 3 décembre 2003                            

      Un peintre douchynois expose actuellement dans la capitale                      
Le Denaisis, et particulièrement la ville de Douchy-les-Mines, peut-être fière de l'un de ses concitoyens, Bernard Frackowiak. En effet ce peintre, autodidacte, âgé de presque 59 ans (il fêtera son anniversaire dans un mois) expose deux de ses oeuvres dans la capitale, plus précisément dans le hall de l'Assemblée nationale jusqu'au 15 décembre.

Les deux toiles côtoient ainsi celles d'autres artistes venus de toute la France  qui ont été parrainés, comme lui, par leur député. Pour Bernard Frackowiak, l'initiative en revient à Patrick Roy. "j'ai été très surpris par cette demande mais aussi très flatté. j'ai rencontré M. Roy au mois d'octobre lors d'une journée portes ouvertes de mon atelier. Vous pensez bien que c'est un grand honneur d'avoir été choisi et de représenter toute une région ! " explique Bernard très modestement.
Voilà seulement cinq ans que Bernard Frackowiak s'est mis à peindre, un peu poussé par son épouse Viviane qui trouvait déjà qu'il avait du talent lorsqu'il dessinait. Il a finalement cédé et ses premières oeuvres, des paysages, ont été exposés pour la première fois lors d'une fête des nouveaux quartiers à Douchy. " Ce fut une expo très rapide, car elle n'a duré qu'une heure " se souvient Bernard. Un bon début, car depuis la peinture à l'huile est devenue une passion. Aujourd'hui, l'artiste s'est tourné vers les scènes de vie et les portraits, le premier qu'il a réalisé a été d'ailleurs celui de sa petite fille Océane. Petit à petit, son talent a été reconnu. Depuis trois ans, il expose un peu partout dans la région et il est très sollicité dans la région parisienne notamment. Pour Bernard Frackowiak, la peinture est avant tout une détente mais il avoue qu'il pique des colères quand l'inspiration ne vient pas. Il lui arrive aussi de tout recommencer si l'oeuvre terminée ne correspond pas du tout à ce qu'il en attendait. Et pour ne pas se lasser, il travaille sur trois toiles en même temps, et toujours à la lumière du jour. Il reconnaît aisément que c'est grâce à sa femme qu'il a commencé à peindre et que c'est sa meilleure critique.                                                                                                                                  Y.C.